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 (avril)

Ce tir traditionnel est le plus important moment de la vie d’une compagnie avec la Saint-Sébastien et le bouquet. Le " roi " de l’année dernière remet son titre en jeu, que le premier qui abattra l’oiseau reprendra (si c’est le même, pour la troisième année consécutive, il deviendra " empereur ").

Tout le monde a rendez-vous au terrain d'entraînement. En arrivant , on commence par saluer tout le monde. On monte les arcs, on les bande, on s’équipe des carquois et des flèches et on se rend sur le pas de tir pour tirer quelques flèches d’échauffement, nécessaires aux réglages.

Quand tout le monde est prêt, les notables décident d’ouvrir le tir du roi. Les chevaliers regroupés faisant face aux autres. Le capitaine  (différent du président du club) fait un petit discours.

On va cérémonieusement accrocher la carte (blason) sur la butte, spécialement décorée par le roi lui-même,  et fixer l’oiseau, statuette de plâtre ou de bois de la forme d’un petit oiseau de 26 par 52 mm et ornée de plumes chatoyantes, en son centre.

La   première butte est située à 50 m du pas de tir. Pour les débutants, il y en a une deuxième à 30 m où l’on tire le roitelet (le tenant du titre a décoré la carte).

Le tir commence... Comme pour la Saint-Sébastien, les archers doivent tirer dans un certain ordre et saluer de la même façon: le roi tire en premier, puis le " bureau " (le président du club, le trésorier, le secrétaire), le capitaine, les chevaliers, les archers " baptisés ", puis les autres par ordre d’ancienneté. On tire une seule flèche à chaque fois. Les débutants à 30 m tire en même temps que les expérimentés à 50 m.

Soudain, après un moment, des éclats de voix: l’oiseau a été abattu!  Les chevaliers partent seuls vers la butte pour constater officiellement que l’oiseau a été abattu. Puis ils disent à la compagnie et au drapeau de venir les rejoindre autour de la carte, sauf le gagnant qui doit rester sur le pas de tir. Le capitaine détache la carte avec la flèche encore enfoncée dedans, et en grande pompe l’apporte à l’heureux " roi "..

Du côté des roitelets, par contre, l’oiseau est toujours vivant, il faut continuer à tirer. Un chevalier reste pour contrôler et noter le nombre de haltes.  Le tir du roitelet est un événement mineur par rapport au tir du roi; il n’est poursuivi que pour respecter complètement la tradition.  Finalement l’oiseau sera abattu.

La Compagnie de Verberie traditionnellement organise son "Abat Oiseau" le 1er Avril se tire est suivis de l'assemblée generale Ordinaire ou les membres du bureau sont réelu.

 

 

Abat l'Oiseau